Emballages polluants : l’écologie au cœur des discussions

En marketing, le packaging fait partie intégrante du processus de vente. L’emballage doit être plus que fonctionnel : il doit être aussi design, esthétique et attrayant, ce qui influence également son prix (5 à 20 % du prix final). On en oublie alors que, la plupart du temps, les matières dont il est composé ne sont pas toujours biodégradables, ni respectueuses de l’environnement.

Avec une durée de vie de plus de 200 ans, le sac plastique en polyéthylène par exemple est un véritable fléau : d’après une infographie réalisée par RIHA Novosci en 2014, on estime que plus d’un millier de milliards de sacs seraient jetés tous les ans dans le monde et qu’une grande partie d’entre eux se retrouveraient dans les océans et le gosier des animaux. En France, les sacs plastiques à usage unique sont interdits en caisse depuis juillet 2016. Le Service Public estime que d’ici 2020, la vaisselle en plastique jetable sera proscrite et que la propension de sacs plastiques d’origine végétale devrait augmenter de 50 %. Voici comment faire soi-même un geste écologique en privilégiant des emballages écologiques ou en les supprimant radicalement de votre quotidien.

Privilégier les emballages écolos

Pour reconnaitre un produit au packaging écologique, recyclable ou biodégradable, il existe plusieurs sigles et écolabels connus comme la boucle de Moebius, symbole du recyclage, ou le logo Triman qui permet à chacun de faire le tri convenablement. Sur le site Saxoprint par exemple, boutique spécialisée dans l’impression sur papier, enveloppes et emballages, on remarquera deux sigles bien distincts : Imprim’vert qui répond à divers critères concernant l’élimination et la collecte des déchets ainsi que la certification FSC® qui agit pour une gestion des forêts plus responsable.

Au quotidien, on recommande à chacun d’utiliser un sac en toile de jute ou un panier en osier pour aller faire ses courses, ainsi que de privilégier les produits aux emballages respectueux de la nature tels que le papier kraft ou les emballages alimentaires biodégradables.

Le concept du « sans emballage »

Les épiceries sans emballage font leurs premiers pas en France depuis quelques années déjà. Le concept est simple et attirant pour ceux qui souhaitent sortir de l’hyperconsommation des grands magasins discount : il suffit de proposer aux consommateurs des produits de qualité à acheter au poids tout en évitant le maximum d’emballages inutiles. Cette méthode permet notamment de minimiser les quantités achetées ainsi que de réduire un maximum de déchets. À Bordeaux, l’épicerie La Recharge a repris ce concept et prône la devise des trois R : réduire, réutiliser et recycler. Cette méthode est le premier pas vers un mode de vie « 0 déchet », déjà expérimenté dans certains foyers  comme c’est le cas dans la famille franco-américaine Johnson.

Source : http://www.buzzecolo.com/

Auteur de l’article : Nanabio